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mardi 9 septembre 2014

rentrée littéraire sur une étagère





-  Vous pourriez faire attention, vous m’écrasez la tranche !
-   Désolé, je ne vous avais pas vu…
-  Normal, ici c’est le coin à l’ombre.
-  Il y a pourtant de la lumière là-bas.
-  Le gros projecteur c’est pour Valérie T. Les loupiotes, pour les nouveaux romans de la nouvelle  rentrée littéraire.
-   Mais, JE SUIS un nouveau roman de la nouvelle rentrée littéraire !
-   Alors, vous n’avez rien à faire ici. Barrez-vous de mon étagère !
-   Non mais ! En voilà des façons. Si on m’a placé ici, c’est que ma place est ici ! Et d’abord, à qui ai-je l’honneur ?
-   Je suis un roman ancien de la dernière rentrée littéraire.
-   Quoi ? Vous êtes ici depuis un an !
-   Plus exactement, depuis 3 mois. J’ai fait ma rentrée en juin, dans le cadre de l’opération « lire sur la plage ». La vague de septembre m’a balayé et depuis je moisis ici…
-   Mais, je ne comprends pas… je fais partie de la vague de septembre…
-   Septembre, dites-vous ? Et quel mois est-on ?
-   Mais nous sommes en septembre !!!
-   Mmm… Et quel jour de septembre ?
-   Euh, le 10 ou le 11…
-   Alors, vous deviez avoir un bon potentiel. Mon voisin du dessus est là depuis le 2 septembre. Il n’a tenu qu’une journée. Vous ne devriez pas vous plaindre.
-   Que me dites-vous là ! Je vis un cauchemar. Moi qui me voyais déjà à la une, vêtu de ma jaquette Goncourt…
-   Nous avons dû faire le même rêve… Maintenant, si vous voulez bien vous écarter un peu, vous m’écrasez la tranche, vous dis-je !…

jeudi 21 août 2014

VIENT DE PARAITRE : 18 RUE DU PARC (roman)

Mon nouveau roman 18 rue du Parc, vient de paraître.
Il s'agit d'un roman choral sur le thème de la perte.
La douleur de la perte fait partie des plus graves souffrances psychiques. Faute d'élaboration suffisante, elle peut se convertir en souffrances corporelles.
Les personnages de ce livre sont confrontés à différents visages de la perte (manque, absence, disparition, abandon, amnésie, deuil...)
Chacun, selon ses moyens et son histoire, va se confronter à ce moment où tout menace de s’écrouler, à l’image de la maison qui ouvre et ferme ce roman.
Edité par il est des jours, artisan-éditeur.

HOMONYMIE INATTENDUE

Un livre est paru portant le titre "les révolutions de Jacques Koskas".
Merci de noter qu'il s'agit d'une homonymie inattendue.
Je ne suis pas le personnage de ce livre.
Par curiosité j'ai cherché sur les pages blanches le nombre de Jacques Koskas vivant en France. Sauf erreur (et sans tenir compte de la liste rouge), je serais le seul.

samedi 23 juillet 2011

les mères qui meurent sont-elles des mères comme les autres ? (roman)


Ce roman est lauréat du prix de littérature de Flayosc

Les mères qui meurent sont-elles des mères comme les autres ?
On a beau jeu de rappeler que tout est éphémère.
Mais on oublie les dieux, les acteurs de cinéma
et les mères…
La question essentielle, sur laquelle butent penseurs et philosophes depuis que le monde est monde, subsiste, intemporelle et absolue,
extravagante et dérangeante :
au contraire de l’éphémère, l’effet-mère est-il éternel ?


Joseph Paradis vit ordinairement sa vie par procuration à travers le cinéma.
À la mort de sa mère, il ressent d’abord de l’irritation (il déteste que les choses changent) avant d’éprouver une douleur aussi surprenante qu’inconsolable.
Avec la complicité de ses amis – Clara, apprentie thanatopractrice, Dédé, livreur de surgelés, et Flore, qui accepte, pour l’occasion, de suspendre ses tentatives quotidiennes et désespérément vouées à l’échec de se noyer dans sa cabine de douche – il décide de conserver le corps de sa mère dans son appartement à l’intérieur d’un congélateur, comme cela pourrait se produire dans un film.

C’est l’avantage du cinéma sur la vraie vie : les morts restent vivants…

Editions du Lau

vendredi 8 janvier 2010

dieu aime-t-il les petits cochons ? (roman)

A Tunis, dans les années 50, dans une petite rue, vit Simon. Il cherche la preuve que Dieu aime les petits cochons, alors que sa mère s’apprête à accoucher. Près de lui, un vieil homme, Baba-Gagou, cherche à comprendre comment Dieu a pu oublier le Commandement le plus important sur les Tables de la Loi.
Tout autour, la vie se déroule entre religion et superstition, rêve et réalité, peur et déni, parmi les esprits maléfiques et les amulettes porte-bonheur.
Qu’est-ce qui rapproche l’enfant et le vieil homme au point que leurs imaginaires finiront par s’entremêler au cours de leurs quêtes ?
Quel lien peut-il y avoir entre le Commandement oublié et les petits cochons ?
Quelle place tiennent les enfants dans le monde des adultes, et dans celui de Dieu ?
Dieu aime-t-il les petits cochons ?
Editions du Lau